Lors de ses voeux aux "forces vives" de la Nation, le chef de l’Etat a annoncé la création d'"une Agence de l'innovation industrielle". Il a également apporté son soutien au projet de réforme du crédit hypothécaire.
Devant les responsables syndicaux, patronaux et associatifs, Jacques Chirac a exprimé sa confiance dans "la dynamique de croissance pour les mois et les années qui viennent" et annoncé diverses initiatives pour la favoriser.
Parmi ses mesures, le président de la République a annoncé la création, dans un proche délai, d'une Agence pour la promotion de l'innovation industrielle chargée de soutenir des projets "dans les secteurs d'avenir" et financée par une partie des recettes des privatisations, reprenant ainsi les grandes lignes du rapport sur la politique industrielle présenté par Jean-Louis Beffa, Pdg de Saint-Gobain.
Contrairement à la politique des grands programmes historiques, cette Agence sélectionnera quelques projets visant de gros marchés dans une coopération public-privé. La nouvelle structure soutiendra des projets tels que la voiture propre, les usines non polluantes en CO2 ou les réseaux à très haut débit sécurisés.
Les programmes retenus par l'Agence, qui sera mise en place courant 2005 avec un budget initial de 500 millions d'euros, sont destinés à durer entre cinq et dix ans, et les montants des financements publics sont estimés entre 30 et 150 millions d’euros par an et par projet.
Enfin, Jacques Chirac s'est également prononcé pour "une réforme profonde du crédit hypothécaire" apportant ainsi son soutien au projet de réforme du ministère des finances. L’idée force est de réinjecter dans l'économie une part des richesses produites dans l'immobilier et de développer le micro-crédit. "C'est une des clefs de la forte croissance américaine de ces dernières années", a assuré le chef de l’Etat.
Parmi ses mesures, le président de la République a annoncé la création, dans un proche délai, d'une Agence pour la promotion de l'innovation industrielle chargée de soutenir des projets "dans les secteurs d'avenir" et financée par une partie des recettes des privatisations, reprenant ainsi les grandes lignes du rapport sur la politique industrielle présenté par Jean-Louis Beffa, Pdg de Saint-Gobain.
Contrairement à la politique des grands programmes historiques, cette Agence sélectionnera quelques projets visant de gros marchés dans une coopération public-privé. La nouvelle structure soutiendra des projets tels que la voiture propre, les usines non polluantes en CO2 ou les réseaux à très haut débit sécurisés.
Les programmes retenus par l'Agence, qui sera mise en place courant 2005 avec un budget initial de 500 millions d'euros, sont destinés à durer entre cinq et dix ans, et les montants des financements publics sont estimés entre 30 et 150 millions d’euros par an et par projet.
Enfin, Jacques Chirac s'est également prononcé pour "une réforme profonde du crédit hypothécaire" apportant ainsi son soutien au projet de réforme du ministère des finances. L’idée force est de réinjecter dans l'économie une part des richesses produites dans l'immobilier et de développer le micro-crédit. "C'est une des clefs de la forte croissance américaine de ces dernières années", a assuré le chef de l’Etat.
