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APPEL. Les représentants des artisans du bâtiment pressent le nouveau Premier ministre, et son futur gouvernement, d'agir face à une conjoncture dégradée dans le bâtiment.
Quelques jours après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, la Capeb dégaine, dans un communiqué de presse, la liste de ses attentes pour les semaines et mois à venir. "De nombreux chantiers législatifs et réglementaires doivent être concrétisés et des décisions désastreuses prises ces derniers jours contre les travaux d'isolation et les chaudières biomasse doivent être corrigées", peut-on notamment y lire, en référence à l'exclusion du champ des mono-gestes MaPrimeRénov' de ces deux gestes de travaux.
Les artisans du bâtiment, assure l'organisation professionnelle, doivent faire face à une conjoncture économique difficile, du fait de huit trimestres consécutifs de baisse. Ainsi, si elle "salue" la nomination rapide du successeur de François Bayrou, elle n'en attend pas moins des actions "urgentes" pour redresser la situation. Parmi les axes de réflexion formulés : simplification de la qualification RGE, refondation de la Rep, ou encore représentativité des TPE dans le dialogue social.
Certaines évolutions pourraient être intégrées au projet de budget pour 2026, que le président de la Capeb, Jean-Christophe Repon, espère "à la hauteur de la situation préoccupante du secteur". "Il n'est pas envisageable que les projets qui étaient sur le point d'aboutir soient une fois encore retardés ou arrêtés. L'artisanat du bâtiment ne peut plus attendre", conclut-il.
"Le plus grand danger serait une censure et un non-vote du budget", J-Ch. Repon (Capeb)
