Les prix stagnent dans l'immobilier ancien, favorisant, grâce à des taux d'intérêt au plus bas, le retour des acquéreurs. En revanche, le neuf souffre encore et davantage avec l'arrivée de la RT 2012.

Sur un an, les prix des logements anciens ont augmenté de 0,2%, au premier trimestre 2013 (en données CVS) par rapport au trimestre précédent en France. Si pour les appartements, ces taux restent stables (-0,1%), ils augmentent pour les maisons (+0,4%), selon le dernier bilan des Notaires de France et de l'INSEE.

 

En détail, sur un an, les prix ont encore chuté de 1,5% en France sur le marché de l'ancien : -1,2% pour les appartements, et -1,8% pour les maisons. En Ile-de-France, le prix des appartements ont baissé de 0,1% et ceux des maisons de 0,2%, avec une tendance légèrement baissière selon les indices calculés en avril 2013.

 

Cela dit, en province, les prix CVS restent cependant stables au premier trimestre 2013. Sur un an, les prix sont en baisse dans des proportions voisines pour les appartements et pour les maisons (-1,8% et -1,9%). Selon le rapport, les baisses de prix restent majoritaires.

Des taux de crédits jamais aussi bas

Rappelons que selon l'observatoire Crédit logement / CSA, la distribution de crédit à l'habitat des ménages est en recul de 7,5% à fin février 2013. Alors qu'en mai 2013, les taux des prêts sont tombés à 2,97% en moyenne, jamais un niveau aussi bas n'avait été observé. Et c'est sur le marché de l'ancien que les taux sont les plus bas.

 

Mais alors, avec des taux d'intérêts historiquement bas et la baisse marquée des prix, le marché de l'ancien se retrouve libre pour les acquéreurs qui retrouvent une solvabilité dès lors qu'ils sont à même de se constituer un apport personnel.

Le neuf en perte de vitesse

Par ailleurs, selon les Notaires de France, dans le secteur du neuf, individuel comme collectif, accédants et investisseurs sont confrontés à un forte hausse du prix de construction en raison des nouvelles normes mises en place, notamment la RT 2012. Sur ce marché, la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), enregistre un recul des ventes de -6,9%, en raison d'un démarrage qualifié de « timide » du dispositif Duflot, alors que l'accession progresse grâce à la baisse des taux (+4%). Enfin, à fin mai 2013, la construction neuve proprement dite, se maintient tout juste au-dessus du seuil des 300.000 logements.

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