Si la production de crédits semble se redresser au 2e trimestre 2013, les taux des prêts poursuivent leur baisse pour s'établir à 2.89 % en moyenne. Toutefois, note le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA, cela n'est pas suffisant pour permettre un rétablissement rapide de l'indicateur de solvabilité de la demande.

L'activité du marché des crédits se ressaisit. C'est ce qu'indique le dernier Observatoire Crédit Logement / CSA pour le mois de juin 2013. Ainsi, la production de crédits gagne 7% au cours du 2e trimestre 2013, comparé aux trois mois précédents. Mais, au total, elle affiche toujours un recul de -2.1% en rythme annuel.

 

Du côté des taux du secteur concurrentiel, ils s'établissement à 2.89% en moyenne : 2.93% pour l'accession dans le neuf ; 2.90% pour l'accession dans l'ancien. Si la baisse se poursuit, sous l'effet du maintien du coût des ressources et des taux de sinistralité des emprunteurs à très bas niveau, elle s'appuie aussi sur la volonté des établissements de crédit de soutenir l'activité des marchés immobiliers, constate l'Observatoire. Concernant leur durée, elle s'établie désormais à 202 mois, en juin 2013, après un léger redressement au début du printemps.

 

Les jeunes et les plus modestes écartés du marché
Le coût relatif des opérations par emprunt s'élève à 3.79 années de revenus, en juin 2013, contre 3.84 en avril et mai derniers. Si ceux-ci s'allègent, l'apport personnel recule à 7.4% sur un an. Malgré cela, note l'Observatoire, l'amélioration des conditions de crédit n'est guère suffisante pour permettre un rétablissement rapide de l'indicateur de solvabilité de la demande. Les ménages les plus jeunes et les plus modestes ne peuvent désormais plus rentrer sur les marchés en l'absence du PTZ+.

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