TERRITOIRES. Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, et sa secrétaire d'État, Emmanuelle Wargon, préparent la reconversion de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) et de la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique). Ils ont lancé un appel d'offres pour développer le photovoltaïque dans le Haut-Rhin et reçu les élus de Loire-Atlantique.

Ce mercredi 23 janvier 2019, François de Rugy et Emmanuelle Wargon ont avancé sur les projets de reconversion des centrales électriques de Fessenheim (Haut-Rhin) et Cordemais (Loire-Atlantique). Dans le Grand-Est, le ministre de la Transition écologique et solidaire et sa secrétaire d'État ont lancé un appel d'offres spécifique pour développer 300 MW d'énergie solaire photovoltaïque dans le Haut-Rhin. Il y a un an, le gouvernement avait engagé un processus de notification auprès de la Commission européenne en vue de préparer cet appel d'offres. Le régime d'aide envisagé pour le projet a été validé le 18 janvier 2019. "Le lancement de cet appel d'offres concrétise l'engagement du gouvernement sur la reconversion du territoire de Fessenheim auprès des collectivités. Il permettra de développer une production locale d'électricité à partir d'énergies renouvelables et de lancer la filière du photovoltaïque dans le Haut-Rhin", a déclaré François de Rugy. Ce projet représente un investissement de 250 M€ sur 20 ans au bénéfice du territoire. Au total, 200 MW de centrales au sol seront développées ainsi que 100 MW d'installations sur toiture.

 

 

Dans le Plan Climat, présenté par Emmanuel Macron en juillet 2017, le gouvernement s'est engagé à fermer ou reconvertir l'intégralité des centrales électriques à charbon d'ici à 2022. Pour ce faire, François de Rugy et Emmanuelle Wargon ont reçu une délégation d'élus de Loire-Atlantique, composée du préfet de la Région Pays de la Loire, de représentants du Conseil régional, de Nantes Métropole, des communautés de communes, de députés et du sénateur de Loire-Atlantique, pour évoquer l'avenir de la centrale de Cordemais. Face à la situation particulière du réseau électrique breton, et l'importance de l'usine dans l'approvisionnement de la région, le ministre et sa secrétaire d'État ont confirmé étudier, avec EDF, l'éventualité d'une conversion à la biomasse. "Un projet qui ne pourrait être envisagé qu'à la stricte condition qu'une production d'électricité sur le territoire s'avère nécessaire pour garantir la sécurité d'alimentation après 2022", explique le gouvernement. Le ministre et la secrétaire d'État ont également expliqué que leurs réflexions seront guidées par "les résultats de l'étude de l'impact du projet de conversion pour la qualité de l'air et les compléments d'analyses demandés au réseau de transport d'électricité sur la sécurité d'approvisionnement du réseau dans l'ouest de la France". François de Rugy et Emmanuelle Wargon ont convenu avec les élus d'un nouveau point d'étape une fois qu'ils auront reçu ces éléments.

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