Canicule, légionellose, nouvelle directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments... cette année, le salon Interclima qui se tiendra du mardi 3 au vendredi 6 février à Paris-Expo Porte de Versailles sera plus que jamais au coeur de l’actualité... sans compter les nombreuses nouveautés annoncés par les industriels exposants.

Le ton est donné. A peine franchi la porte de Paris-Expo, le visiteur se voit remettre gratuitement un dépliant détaillant les orientations françaises de la directive européenne. Ce document d’information - qui résume les projets en cours ainsi que les enjeux et opportunités pour les acteurs de la filière génie climatique - est même repris en partie sur une signalétique géante de 32 mètres de long par 3 mètres de hauteur qui habillera le service de presse du salon Interclima dans le hall 2.3. Bref, pour cette édition 2004, Interclima sera plus que jamais au coeur de l’actualité.

Maîtres d’ouvrages et prescripteurs (architectes, bureaux d'étude, société d'ingénierie) trouveront bien évidemment des réponses «produits» à leurs attentes et à celle de leurs clients - notamment en matière de lutte contre la canicule ou de prévention contre les risques liées à la légionelle qui ont défrayés récemment la chronique.
Mais c’est surtout la performance énergétique des bâtiments qui sera le thème central de la manifestation. Des ateliers-débats aborderont par exemple les problématiques du Génie climatique liées à l’application de la Directive européenne dans les domaines suivants : agroalimentaire, santé, salle propre, commerce et distribution, hôtellerie, restauration, grand tertiaire et résidentiel.
Ces ateliers se tiendront dans le hall 7/2, le mardi 3 et le mercredi 4 février 2004, durant les deux journées spéciales de la prescription et maître d’ouvrage mises en place pour la première fois par les organisateurs.

L’enjeu de l’information est de taille car une directive européenne - dont le but est de promouvoir l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments en Europe - est en train de bouleverser la donne.
Ce texte tient en effet compte des conditions climatiques extérieures et des particularités locales, mais aussi des exigences en matière de climat intérieur et du rapport coût-efficacité. En d’autres termes, il fixe des exigences et impose des contraintes pour que le consommateur économise le maximum d’énergie.
Au 4 janvier 2006 au plus tard, les états membres devront donc avoir pris un certain nombre de règles comme de nouvelles méthodes de calcul de la performance énergétique intégrée des bâtiments, l'application d'exigences minimales en matière de performance énergétique aux bâtiments neufs, un certificat de performance énergétique pour tout propriétaire, acheteur ou locataire ou encore une inspection périodique des chaudières et des systèmes de climatisation.

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