Alors que l'espagnol ACS était soupçonné d'entente avec un fonds américain, l'autorité financière allemande a indiqué ne pas avoir trouvé d'irrégularité dans son offre de rachat sur Hochtief.

Après examen, le gendarme boursier allemand (Bafin) a finalement écarté les soupçons d'entente entre le groupe de BTP espagnol ACS et le fonds américain Southeastern Asset Management dans l'offre de rachat du groupe de BTP allemand, Hochtief.

 

«Le Bafin n'a pas pu prouver qu'il y a eu entente entre ACS et Southeastern lors de l'offre (faite) aux actionnaires d'Hochtief», a expliqué le Bafin dans un communiqué. Avant d'ajouter : «ACS n'a visiblement pas enfreint de règle de droit lors de son offre (améliorée) du 15 décembre 2010».
Pour rappel, à travers le rachat d'Hochtief, ACS souhaite devenir un leader du BTP européen.

 

Iberdrola : un revers pour ACS
Si le Bafin a épargné ACS, le groupe de BTP espagnol n'a pas obtenu du tribunal de commerce de Bilbao (Espagne) le droit d'entrer au conseil d'administration du géant de l'énergie Iberdrola, dont il détient 20,2%. Le tribunal a entendu l'argument d'Iberdrola qui dénonce un conflit d'intérêts, étant donné qu'ACS est présent dans plusieurs secteurs concurrents, notamment les énergies renouvelables. De son côté, ACS a décidé de faire appel.

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