Le ministre de l'Economie et des Finances, Francis Mer, voit dans les Partenariats publics-privés, un moyen d'aller "plus vite" pour un certain nombre de réalisations.

Sans ce nouvel outil, "nous serions obligés d'attendre plus longtemps" pour ces ouvrages ou de les "différer dans le temps", a-t-il indiqué lors d'un colloque à l'Assemblée nationale.

Les PPP sont une nouvelle catégorie de contrat entre personnes publiques et privées: après appel d'offre, une entreprise se voit confier la conception, la construction, et l'exploitation d'un ouvrage public, par exemple un hôpital ou une prison. Elle reste propriétaire du bâtiment pendant une période limitée, l'Etat lui versant une location.

Une ordonnance sera publiée en avril pour encadrer les PPP, avait indiqué Bercy en octobre.

D'ici 2007, dans le cadre du plan Hôpital 2007, 937 opérations de constructions-rénovations sont prévues, dont 35 en PPP, a précisé de son côté Didier Guidoni, conseiller du ministre de la santé Jean-François Mattéi.

Il s'agit dans ce cas de grosses opérations, puisque les PPP représentent 1,4 milliard sur un total de plus de 10 milliards d'euros pour le plan Hôpital 2007.

Francis Mer a précisé que le PPP doit se faire quand d'autres solutions, délégation de service public ou marché public classique, "ne peuvent pas répondre aussi correctement et efficacement", a-t-il ajouté. "L'épargne est de moins en moins sous contrôle de l'Etat et des collectivités, elle est de plus en plus privée", a-t-il encore ajouté.

"Si on arrive à associer de manière transparente et responsable une collectivité et des intérêts privés pour réaliser mieux, plus vite, dans de meilleures conditions un objet ou un service, nous sommes dans un jeu gagnant-gagnant", a-t-il indiqué.

Le ministre a par ailleurs confirmé que le nouveau code des marchés publics sera publié au "début de l'année prochaine".

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