Inforenovateur.com, site d'information des professionnels de la rénovation énergétique vient de publier le résultat d'un baromètre concernant le suivi de l'activité des conseillers énergétiques. Il en ressort, entre autres, que la rénovation énergétique est une filière récente, et qu'elle offre l'opportunité d'accroître le niveau de compétence de ceux qui s'y dirigent.
Réalisée auprès d'un échantillon de 310 conseillers énergétiques (artisan, bureau d'études, architecte, maître d'œuvre, conseiller ou expert en rénovation énergétique), dont 130 ont répondu, cette étude révèle que la rénovation énergétique est une filière assez récente. En effet, 89% des conseillers et experts en rénovation énergétique ne sont présents sur ce marché que depuis 2008, avec un fort pourcentage de création, soit 39%, entre 2007 et 2009.
Ce baromètre révèle aussi que cette filière est composée d'une population essentiellement masculine et qu'elle attire en majorité une population avec une forte séniorité (plus de 40 ans) composée de 70% d'experts, mais qu'elle attire également les jeunes (30%). La moyenne d'âge étant de 43 ans.
De plus, cette population a des compétences techniques (51% ont eu une expérience préalable dans le BTP), est déjà équipée, est habituée aux démarches proactives et à intervenir directement chez le particulier (70% ont fait du diagnostic immobilier). Elle est également déjà formée, 98% ont suivi au moins une formation, et en cours de labellisation. 74% d'entre eux, ont obtenu un label ou envisagent d'en obtenir un.
Le baromètre montre également que ces professionnels sont sensibles à la montée en compétences, pour 41%, qu'ils se sont positionnés sur ce marché pour cette raison, et aux démarches éco-citoyennes (24%).
Enfin, l'étude révèle que les pratiques des professionnels se tournent principalement vers l'habitat individuel et collectif ainsi que vers les immeubles d'activités tertiaires, avec respectivement 86, 55 et 51%, et que les prestations délivrées aujourd'hui restent essentiellement des prestations simples, c'est-à-dire que 72% s'en tiennent uniquement à l'audit énergétique.
A noter qu'environ 1/3 développe une spécialisation sur les biens accueillant du public (24%) ou sur les bâtiments industriels (19%).
