L'architecte Jacques Ferrier vient de présenter son pavillon pour l'Exposition universelle 2010 de Shanghai. Un édifice qu'il souhaite sensuel et « à la verticale ».

Par le biais de Jacques Ferrier, la France a présenté la maquette de son pavillon pour l'Exposition universelle 2010 de Shanghai, un édifice audacieux qui, avec sa résille en béton et ses jardins « à la verticale » veut illustrer l'idée de « ville sensuelle ».

 

Le pavillon de 6.000 m2 joue « avec les trois thèmes de l'eau, du jardin et de l'innovation de la structure », a expliqué son architecte, Jacques Ferrier. Le coeur du bâtiment est d'ailleurs occupé par un vaste bassin, entouré de « parterres comme dans les jardins de Versailles, mis à la verticale », la façade translucide, transparente, est prise dans une résille de béton et acier, « qui peut être vue comme un élément de sensualité ».

Un financement essentiellement public

Le projet, d'un coût total de 50 millions d'euros, devait être financé à 50/50 par l'Etat français et des investisseurs privés, mais la crise économique a visiblement refroidi l'enthousiasme, LVMH, Lafarge et Sanofi-Aventis étant les trois seuls groupes à s'être engagés.

 

« L'essentiel sera pris par la France », a concédé José Frèches, président de la Cofres, la compagnie française pour l'exposition universelle de Shanghai.

 

La Chine n'a toujours pas garanti, comme l'a demandé Paris, que l'édifice serait permanent.

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