A l'occasion du comité exécutif de la Fédération française de football (FFF), le président Noël Le Graët a validé ce jeudi 17 la liste des dix stades français retenus pour accueillir l'Euro 2016.

Jeudi 17 janvier, le comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) a validé la liste définitive des dix stades sélectionnés pour l'Euro 2016 qui se déroulera en France.

 

La fédération présentera d'ici la date butoir du 24 janvier imposée par l'UEFA une liste de 10 villes candidates avec quatre stades neufs (Bordeaux, Lille, Nice et Lyon), cinq rénovés (Marseille, Saint-Etienne, Toulouse, Paris et Lens) pour lesquels les "accords financiers ont été trouvés et sont cohérents" selon la FFF, ainsi que le Stade de France qui doit subir quelques travaux.

 

La Fédération française de football optimiste
L'ensemble de ces chantiers est estimé, par le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, à 1,6 milliard d'euros. Ce dernier est revenu sur le projet Grand Stade de Lyon, sur lequel plane des risques de retard de livraison soumis à de nouveaux aléas juridiques avec l'annulation par le tribunal administratif de Lyon de la vente de certains terrains à Décines (Rhône). "Le financement total est assuré", a encore rassuré ce jeudi la fédération.

 

Ainsi, Noël Le Graët, et Jacques Lambert, président du comité de pilotage de l'Euro 2016, se sont donc dit "satisfaits" de l'évolution du dossier des 10 stades qui seront présentés à l'UEFA. "Globalement, le projet des stades se passe beaucoup mieux qu'envisagé", a déclaré le président du comité de pilotage.

 

Dans le collimateur de la Cour des comptes
Pour la première fois, les sages de la Cour des comptes ont consacré ce jeudi 17 janvier, un rapport thématique à la politique sportive de la France. Ils pointent aussi du doigt le financement des stades qui accueilleront l'Euro 2016. L'Etat va faire appel à la caisse du Centre national de développement du sport (CNDS) pour participer au financement de la construction ou à la rénovation des stades qui accueilleront le prochain Euro. Selon la Cour, l'État doit "concentrer les moyens dont il dispose au service de priorités resserrées qu'il a définies : le développement du sport pour tous, l'excellence du sport de haut niveau".

 

"Un prélèvement supplémentaire de 0,3 % sur les mises de la Française des jeux - hors paris sportifs et avec un plafond annuel de 24 millions d'euros - doit abonder à cette fin le budget de l'établissement durant la période 2011-2015, écrivent les experts de la Cour des comptes. Cette intervention représente un transfert total maximum de 120 millions d'euros, soit 40 millions d'euros de moins que la somme que le CNDS est chargé de consacrer à ces opérations (Ndlr: 160 millions d'euros en tout)." Des ressources normalement affectées au "sport pour tous" devraient être détournées pour combler ce manque alors que l'Euro 2016 ne s'inscrit pas vraiment dans cet objectif.

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