DÉCRYPTAGE. Quel est le niveau de qualité moyen des opérations financées par les certificats d'économie d'énergie (CEE) ? D'après une étude réalisée par le bureau de contrôle Spekty, la filière doit progresser si elle compte respecter les exigences qui cadreront le dispositif dans les années à venir. D'autres professionnels du secteur pointent notamment un label RGE qui ne jouerait pas son rôle.


Les pouvoirs publics n'ont fait qu'accroître, ces dernières années, l'exigence pesant sur les opérateurs du dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE). L'administration va notamment hausser l'exigence en matière de taux maximal d'opérations dites "non satisfaisantes" au sein d'un même lot de demandes de CEE. Il passera à "30%, 25%, 20%, 15% et 10% s'agissant des dossiers de demande de certificats d'économies d'énergie déposés respectivement en 2022, 2023, 2024, 2025 et à compter de 2026", comme le précise un arrêté du 28 septembre 2021. L'idée est de faire progresser la filière, responsabiliser les acteurs de manière à accroître leur professionnalisme, et in fine rendre le dispositif dans son ensemble plus efficient. Problème : d'après une étude parue récemment, téléchargeable ci-dessous, la filière serait loin d'être en mesure de respecter ces nouveaux seuils, y compris celui, pourtant imminent, de 2023.
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