Le secrétaire d'Etat chargé des Transports a reçu les conclusions de la commission d'enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Cet avis est défavorable, mais le ministère souligne qu'aucune décision ne sera prise avant 2 ans environ.

Alain Vidalies a été informé des conclusions défavorables de la commission d'enquête publique chargée des projets de lignes à grande vitesse dans le sud-ouest, de Bordeaux vers Toulouse et vers l'Espagne (via Dax). Le maître d'ouvrage, SNCF Réseau, dispose maintenant d'un délai de 4 mois pour répondre à ces conclusions. A partir de cette réponse, "l'Etat sera saisi de l'intégralité des conclusions et de cette réponse", précise le ministère des Transports. Le Gouvernement devra rendre une décision dans un délai de 18 mois, après avis du Conseil d'Etat. Le ministère insiste donc sur l'absence de toute conclusion définitive à ce stade de la procédure.

Des inaugurations en 2024 et 2027 ?

Rappelons que la LGV Tours-Bordeaux sera achevée en juillet 2017. Il est estimé que 18 millions de voyageurs emprunteront ce tronçon. Le principe d'une extension du réseau de voies à grande vitesse vers le sud-ouest, en région Aquitaine, a été validée au mois d'octobre 2013 par Frédéric Cuvillier, précédent secrétaire d'Etat chargé des Transports. Il était alors prévu que l'entrée en service de la LGV Bordeaux-Toulouse se ferait en 2024 et que la future liaison avec l'Espagne connaîtrait une première étape avec la LGV Bordeaux-Dax en 2027. La prolongation vers Hendaye n'interviendrait qu'après 2030.

 

Le coût total, pour le segment Bordeaux-Toulouse, est estimé à 5,9 Mrds € (et à 3,2 Mrds € pour le tronçon Bordeaux-Dax). L'objectif final est de permettre de rallier Paris à la Ville rose en 3h10, soit 2 heures 20 de moins qu'actuellement.

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