Le ministère des Transports confirme, ce mercredi 23 octobre, "le tracé définitif de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse et sa mise en service pour 2024". Il a annoncé aussi l'ouverture d'une future liaison avec l'Espagne, avec la création d'une première étape entre Bordeaux et Dax pour 2027. Mais la LGV Bordeaux-Hendaye serait renvoyée après 2030. Précisions.

Alors que sa mise en chantier doit avoir lieu avant 2030, la ligne (LGV) Bordeaux-Toulouse est désormais entièrement dessinée sur une carte. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a arrêté ce mercredi 23 octobre, le "tracé définitif de la LGV entre les deux grandes villes du Sud-Ouest." Il a par ailleurs, confirmé la mise en service pour 2024.

 

Toulouse sera alors à 3h10 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire d'une heure (qui s'ajouteront aux 50 minutes de gain de temps dès la mise en service de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux en 2017). Coût total de la ligne nouvelle Bordeaux -Toulouse : 5,9 milliards d'euros.

 

De plus, le ministre a annoncé, la future liaison avec l'Espagne, avec la création d'une première étape entre Bordeaux et Dax pour 2027. Cette liaison entre Bordeaux et Dax augure le futur raccordement avec la frontière espagnole. L'objectif étant une mise en service "au plus tard en 2032", après un financement de 4,1 milliards d'euros pour le tracé entre Dax et la frontière.

 

Atteindre la frontière espagnole
L'intention politique est d'"atteindre la frontière espagnole"car cette ligne "présente un intérêt certain dans le cadre du développement du réseau trans-européen de transport et des échanges avec la péninsule ibérique le long de la façade atlantique, à l'horizon de saturation de la ligne existante", a confirmé le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, dans un entretien avec les journaux Sud Ouest et La Dépêche du Midi. "Elle fera l'objet d'un approfondissement des études, notamment dans les secteurs à forts enjeux environnementaux" car "nous voulons sécuriser le projet sur le plan juridique", a-t-il ajouté.

 

 

A l'occasion, justement, des questions des députés au Gouvernement, le ministre a rappelé globalement que "cette ligne (Ndlr : Bordeaux-Toulouse) est la seule qui doit être mise en chantier avant 2030", comme l'avait indiqué en juillet dernier le chef du Gouvernement Jean-Marc Ayrault.

 

Côté réactions, Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique, Social et Environnemental Régional (CESER) de Midi-Pyrénées et président d'Eurosud Transport, signale dans un communiqué ce mercredi 23 octobre qu'il s'agit d'"une réelle avancée, mais il faut réussir l'interconnexion de Toulouse vers la Méditerranée par la réalisation de la section Montpellier-Perpignan et Toulouse-Narbonne dans la continuité. L'Union Européenne finance pour 1 milliard d'euros l'interconnexion au Pays Basque, il faut donc aussi présenter un dossier pour la partie Languedoc-Roussillon-Catalogne, ce qu'a indiqué la commission européenne lors du colloque organisé à la FNTP par Eurosud Transport le 9 octobre dernier."

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