TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Représentants du Gouvernement et de la filière des systèmes énergétiques ont signé le nouveau contrat stratégique du secteur pour la période 2021-2023, qui doit permettre aux entreprises françaises de se mettre en ordre de bataille pour réaliser la transition énergétique dans un contexte de réindustrialisation et de montée en compétences. L'efficacité énergétique des bâtiments et l'hydrogène font partie des principaux dossiers.


"Cet avenant arrive à point nommé, à un moment où nous allons devoir investir massivement dans nos systèmes énergétiques." C'est par ces quelques mots que la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a introduit la signature du deuxième contrat stratégique de la filière (CSF) des nouveaux systèmes énergétiques (NSE) entre les représentants du Gouvernement et ceux du secteur, ce 4 novembre à Bercy. Réalisant plus de 40 milliards d'euros de chiffre d'affaires et employant 210.000 personnes dans l'Hexagone, cette filière regroupe tous les industriels évoluant dans le domaine de la transition énergétique, des énergies renouvelables (éolien terrestre, maritime, solaire photovoltaïque...) électriques et thermiques aux systèmes d'efficacité énergétique et de stockage, en passant par l'hydrogène, les réseaux de distribution ou encore le biogaz.

 

 

Les financements de France Relance, France 2030 et du PIA déjà mobilisés

 

Avec la signature symbolique de cette feuille de route pour la période 2021-2023, l'exécutif veut surtout faire passer un message simple aux quelques "600 contributeurs" de l'État, des PME (petites et moyennes entreprises), ETI (entreprises de taille intermédiaire) et grands groupes du secteur, ainsi que des associations professionnelles et organisations syndicales : quelques jours après la publication par RTE des différents scénarios de politique énergétique à horizon 2050, et alors que se tient en ce moment la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, en Écosse, les industriels doivent passer à la vitesse supérieure.

 

Et pour ce faire, ils pourront compter sur le soutien financier et administratif de l'État qui, dans un contexte de relance économique post-pandémie, assure être très attentif aux enjeux de neutralité carbone, de compétition internationale, de souveraineté énergétique mais aussi de créations d'activité et d'emploi sur le territoire national. Les enveloppes budgétaires correspondantes sont
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