La ville d'Asnières (Hauts-de-Seine) devient la première de France à bénéficier du fonds de soutien de l'Etat en faveur des collectivités victimes des prêts toxiques. L'Etat a confirmé, lundi 8 décembre, l'aide exceptionnelle de 2 millions d'euros, pour le remboursement d'un emprunt toxique contracté auprès de la banque Dexia et détenu actuellement par la SFIL. Précisions.

Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée auprès de la ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, et Sébastien Pietrasanta, député-Maire d'Asnières, viennent de confirmer l'aide exceptionnelle de 2 millions d'euros, accordée par l'Etat à la ville d'Asnières, pour le remboursement d'un emprunt toxique contracté auprès de la banque Dexia et détenu actuellement par la SFIL.

 

Une première en France
"Asnières, est la seule ville de France, à bénéficier de ce fonds de soutien en 2013", signale la ville concernée. Pour rappel : la loi du 29 décembre 2012 de finances rectificative pour 2012 prévoit dans son article 4 la création d'un fonds de soutien aux collectivités locales victimes des emprunts toxiques.

 

Asnières avait alors entrepris les démarches nécessaires en mai 2013 pour bénéficier de ce fonds de soutien pour un contrat particulièrement risqué et classé "hors charte" dans la charte Gissler car basé sur les écarts de change entre l'euro, le dollar américain et le franc suisse avec un effet multiplicateur élevé.

 

"Une nouvelle victoire dans la bataille contre les emprunts toxiques"
Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, se réjouit dans un communiqué de ce "soutien de l'Etat qui incarne une nouvelle victoire dans la bataille contre les emprunts toxiques. Aujourd'hui, la part de la dette toxique dans la dette globale de la ville est inférieure à 67% contre plus de 93% en 2008."

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