FOCUS. Souffrant toujours d'un déficit d'attractivité, le secteur de la construction actionne le levier de la hausse des salaires, d'après la dernière étude du cabinet Hays sur les niveaux d'emploi et de rémunérations dans le BTP. Mais il compte bien aussi surfer sur les enjeux écologiques ravivés par le changement climatique et la crise énergétique.


Comme le reste de l'économie, le secteur de la construction a encaissé tous les chamboulements qui se sont succédés depuis le 2e trimestre 2020 : pandémie de Covid, perturbations des chaînes mondiales d'approvisionnement, hausse des coûts et des taux d'intérêt, guerre en Ukraine, crise énergétique, risques de récession... Plus particulièrement exposé à l'augmentation des prix des matériaux et à l'allongement des délais de construction, il doit en plus depuis quelques mois composer avec la flambée des énergies.

 

 

Dans un tel contexte, la dernière étude du cabinet Hays sur le sujet montre que les niveaux d'emploi et de rémunérations du bâtiment comme des travaux publics sont eux aussi impactés par les difficultés économiques que connaissent les artisans et entreprises (voir encadré). Ces derniers ont toutefois su relever la tête : portée par les plans d'investissements France 2030 et de résilience suite au conflit russo-ukrainien, la rénovation énergétique a assuré six mois de visibilité en moyenne à leurs carnets de commandes, aussi aidés en cela par la révision des prix et le gel des pénalités de retard.
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