Le brutal affaissement de terrain qui a provoqué l'effondrement de la cour d'une école parisienne serait dû à la rupture d'une couche de calcaire. Une enquête est en cours.

Le brutal affaissement de terrain qui a provoqué l'effondrement de la cour d'une école parisienne serait dû à la rupture d'une couche de calcaire.

Pour la RATP, comme pour le maître d'oeuvre, Bouygues Construction, cet l'effondrement survenu dans la nuit de vendredi à samedi au dessus de l'école Auguste-Perret dasn le 13ème arrondissement était totalement imprévisible. "Il s'est produit dans une zone différente du reste du chantier, un rectangle de 145 mètres de long et de 15 mètres de large passant en diagonale sous l'école, soit beaucoup plus large que le reste du tunnel qui ne fait que quelque six ou sept mètres de large" a déclaré à l'AFP Francis Guittonneau, directeur du département des projets à la RATP.

"La voûte de cette zone est faite d'une couche de calcaire qui fait office de dalle provisoire, recouverte de dix mètres de terre. Le calcaire s'est brutalement fendu et ce sont 3.000 mètres cubes de terre qui se sont effondrés", a-t-il ajouté.

"Nous croyions que la stabilité était parfaite" a-t-il souligné. "Or, après l'accident, nous nous sommes aperçus qu'à l'endroit même de l'effondrement, le calcaire était de mauvaise qualité, un accident géologique que les relevés n'avaient pas permis de discerner".

Toutefois, interrogé par TF1, Jacques Rapoport directeur adjoint de la RATP a déclaré que l'éboulement avait eu lieu "dans une zone un peu particulière du chantier, au-dessus du future atelier d'entretien des trains, là où le tunnel est beaucoup plus large qu'il ne l'est dans sa section normale". "Nous pensons que la largeur du tunnel a un rôle essentiel dans cet accident" a-t-il ajouté. Une enquête est actuellement en cours.

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