Mais la plus grosse surprise se trouve sur le toit. Vincent Callebaut propose d'y déposer une chrysalide géante, de bois et d'acier. Ses formes courbes, qui tranchent avec la géométrie de l'immeuble située en-dessous, doivent entrer "en résonnance avec l'immense auvent circulaire dessiné par Xaveer de Geyter recouvrant désormais la place Rogier", détaille-t-il. "Délicatement posée sur le toit [elle] s'aligne dans les gabarits de 'City 2'. Son architecture pro-active - et non plus inerte - assume son époque !", poursuit l'architecte. Car la chrysalide est dotée d'une douzaine d'ouïes d'aération, inclinées vers le sud, afin de mieux capter les rayons solaires et d'augmenter l'efficacité des panneaux photovoltaïques qui les recouvrent. Cette centrale de toiture, de 600 m², pourrait générer, toujours selon les calculs du maître d'œuvre, plus de 96.000 kWh de courant électrique par an. La production serait de surcroît complétée par une forêt d'éoliennes verticales, comptant plus de 40 turbines, dont il espère tirer 32.000 kWh de plus annuellement. Au total, plus de 128.000 kWh qui assureraient l'autosuffisance des nouveaux espaces créés et une partie des besoins du bâti existant.

 

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