Cette surélévation, légère, est subdivisée en quinze arches de bois lamellé-collé mises en tension par un réseau de câbles en acier, et recouvertes de titane. Elle repose sur un tablier posé en sustentation au-dessus de l'étage technique qui retransmet les charges sur les noyaux porteurs et les colonnes existantes du bâtiment. Afin d'offrir des vues panoramiques aux visiteurs, deux tympans (nord et sud) sont constitués de murs rideaux inclinés en verre structurel, alors que les deux autres façades disposent de baies vitrées cintrées. "La chrysalide présente une belle opportunité immobilière par la valorisation du patrimoine architectural existant et par l'embarcation d'énergies renouvelables", fait valoir son concepteur qui entrevoit la possibilité d'y organiser des événements culturels ou des formations. Vincent Callebaut résume : "Les choix architecturaux, techniques, fonctionnels et paysagers sont le reflet de l'intégration de la démarche environnementale dans notre projet. Ces choix audacieux nous ont permis de concevoir une architecture 'out of the box' marquant de son empreinte écologique le territoire bruxellois et projetant le Botanic Center résolument dans le 21e siècle ! Métamorphoser c'est transformer la chenille en papillon".

 

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