Des transporteurs routiers ont bloqué la circulation mardi à la Réunion dans l'ouest et le sud pour protester contre la poursuite de la grève dans le bâtiment qui paralyse leurs activités alors que l'essence commence à manquer dans les stations-service.
A l'appel de deux syndicats (Unostra et FNTR), des patrons d'entreprises de transport ont installé des barrages filtrants sur la commune du Port et à Saint-Louis, laissant passer les voitures mais bloquant l'accès des poids lourds. Des kilomètres d'embouteillages se sont formés sur ces axes très fréquentés.
Les transporteurs protestent principalement contre la grève qui se poursuit depuis 9 jours dans le BTP et qui, disent-ils, les empêche de travailler en raison du blocage des entreprises par les grévistes. "Si nous ne pouvons travailler, personne ne travaillera" a déclaré Joël Mongin, le président du FNTR.
L'action des camionneurs a également perturbé la livraison d'essence aux station service dont 25% étaient mardi soir en rupture de stock, selon les pétroliers, des milliers d'automobilistes s'étant précipités dans la journée pour faire le plein.
Par ailleurs, la grève dans le BTP n'a pas faibli, l'intersyndicale CFDT-CGTR-FO-CFTC réclamant toujours l'application de l'accord sur les négociations salariales (prime de panier et de transport) signé par le patronat en décembre.
La Fédération réunionnaise du BTP (FRBTP) a rappelé mardi qu'elle ne "revient pas sur les engagements pris" mais a demandé une progressivité dans son application en raison du coût (60 millions d'euros) qu'il représente pour les entreprises du BTP.
Les syndicats ont refusé le principe d'un échéancier allant jusqu'en 2010.
Le directeur départemental du travail Alix Séry, nommé par le préfet pour tenter une médiation, n'a pas réussi à débloquer la situation.
Le Medef Réunion ainsi que la chambre d'agriculture ont appelé mardi le préfet à "prendre les mesures nécessaires" pour que les entreprises puissent "exercer normalement leurs activités" et permettre notamment aux fabricants d'aliments d'approvisionner les élevages de l'île.
Les transporteurs protestent principalement contre la grève qui se poursuit depuis 9 jours dans le BTP et qui, disent-ils, les empêche de travailler en raison du blocage des entreprises par les grévistes. "Si nous ne pouvons travailler, personne ne travaillera" a déclaré Joël Mongin, le président du FNTR.
L'action des camionneurs a également perturbé la livraison d'essence aux station service dont 25% étaient mardi soir en rupture de stock, selon les pétroliers, des milliers d'automobilistes s'étant précipités dans la journée pour faire le plein.
Par ailleurs, la grève dans le BTP n'a pas faibli, l'intersyndicale CFDT-CGTR-FO-CFTC réclamant toujours l'application de l'accord sur les négociations salariales (prime de panier et de transport) signé par le patronat en décembre.
La Fédération réunionnaise du BTP (FRBTP) a rappelé mardi qu'elle ne "revient pas sur les engagements pris" mais a demandé une progressivité dans son application en raison du coût (60 millions d'euros) qu'il représente pour les entreprises du BTP.
Les syndicats ont refusé le principe d'un échéancier allant jusqu'en 2010.
Le directeur départemental du travail Alix Séry, nommé par le préfet pour tenter une médiation, n'a pas réussi à débloquer la situation.
Le Medef Réunion ainsi que la chambre d'agriculture ont appelé mardi le préfet à "prendre les mesures nécessaires" pour que les entreprises puissent "exercer normalement leurs activités" et permettre notamment aux fabricants d'aliments d'approvisionner les élevages de l'île.
