Face au manque de places d'hébergement sur le territoire grenoblois et/ou l'inadaptation de certains lieux d'accueil, un collectif porté par l'Atelier de l'ESCA et l'AREPI, a fait utilisé des containers, qui ont été aménagés pour proposer d'expérimenter une autre forme d'hébergement.
Dans leur conception, les containers intègrent une logique écologique et économique. Réalisés essentiellement en matériaux de récupération, ils sont conçus pour avoir un impact environnemental réduit.

 

Réhabiliter des espaces existants

 

Enfin, quand cela est possible, des architectes travaillent à la réhabilitation temporaire de lieux inutilisés. Par exemple,
A Montreuil, les Architectes de l'urgence ont travaillé à la réhabilitation d'anciens bâtiments inutilisés, déjà squattés par des réfugiés. L'idée était avant tout de sécuriser les lieux, de proposer des conditions de logement dignes, donc de trouver des solutions techniques à coûts modérés.
"La production d'abris temporaires décents est un devoir, il n'y a pas de discussion sur ce point", expliquent les Architectes de l'urgence tout en précisant que "le choix de la réponse est possible". Selon eux "des solutions autres qu'un traitement en camps de réfugiés d'un pays du tiers monde est réalisable et économiquement viable et beaucoup moins cher que des nuitées d'hôtel". L'opération de Montreuil en est un exemple.
Cependant, ces solutions ne sont pas toujours possibles. C'est pourquoi, la fondation propose également l'utilisation "de bungalows de chantier, de mobil homes afin de répondre aux besoins au cas par cas afin d'éviter la prolifération de camps de déplacés".

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