Sans grande passion, l'Assemblée nationale a examiné jeudi soir les crédits 2003 de l'Equipement et des Transports... en attendant les conclusions de l'audit sur les infrastructures prévues pour la fin de l'année.
Ces crédits seront soumis au vote des députés le 13 novembre, après l'examen du budget du Logement. La majorité (UMP et UDF) a indiqué qu'elle se prononcerait pour, alors que l'opposition (PS et PCF) a annoncé qu'elle ne les voterait pas.
Les crédits de l'équipement et des transports terrestres s'élèvent à 11,82 milliards d'euros, en hausse de 2,4% par rapport à 2002 à périmètre constant.
Selon M. de Robien, ce budget est "à la fois un budget de continuité et un budget de rupture". Continuité, parce qu'il "poursuit l'inflexion apparue il y a quelques années (...) avec une plus grande prise en compte des mesures de sécurité et du développement durable". Rupture, car "il accompagne l'opération vérité sur le financement des transports" que constitue l'audit sur les infrastructures de transports.
Rappelons que ce budget est contitionné par l'audit sur les projets d'infrastructures dont les conclusions, qui seront livrées le 31 decembre, devraient avoir une forte influence sur les Contrats de Plan avec leur révision en 2003 à mi-parcours.
Les députés de la majorité ont fréquemment qualifié le projet de "budget d'investissement", Yves Deniaud (UMP, Orne) ajoutant que, "gauche plurielle et écologistes intégristes obligent", ce sont les infrastructures routières qui avaient "le plus souffert" sous la précédente législature.
Dans l'opposition, Michel Destot, député-maire de Grenoble (Isère), a déclaré que "les crédits dévolus aux plans de déplacement urbain sont nettement insuffisants", ajoutant que "c'est toute la politique d'amélioration des transports collectifs urbains qui est remise en cause".
Les crédits de l'équipement et des transports terrestres s'élèvent à 11,82 milliards d'euros, en hausse de 2,4% par rapport à 2002 à périmètre constant.
Selon M. de Robien, ce budget est "à la fois un budget de continuité et un budget de rupture". Continuité, parce qu'il "poursuit l'inflexion apparue il y a quelques années (...) avec une plus grande prise en compte des mesures de sécurité et du développement durable". Rupture, car "il accompagne l'opération vérité sur le financement des transports" que constitue l'audit sur les infrastructures de transports.
Rappelons que ce budget est contitionné par l'audit sur les projets d'infrastructures dont les conclusions, qui seront livrées le 31 decembre, devraient avoir une forte influence sur les Contrats de Plan avec leur révision en 2003 à mi-parcours.
Les députés de la majorité ont fréquemment qualifié le projet de "budget d'investissement", Yves Deniaud (UMP, Orne) ajoutant que, "gauche plurielle et écologistes intégristes obligent", ce sont les infrastructures routières qui avaient "le plus souffert" sous la précédente législature.
Dans l'opposition, Michel Destot, député-maire de Grenoble (Isère), a déclaré que "les crédits dévolus aux plans de déplacement urbain sont nettement insuffisants", ajoutant que "c'est toute la politique d'amélioration des transports collectifs urbains qui est remise en cause".