DÉCRYPTAGE. Pour que la France atteigne ses objectifs de décarbonation, l'électrification des usages devra s'accompagner d'une vaste politique d'efficacité et de sobriété énergétiques, prévient l'association Négawatt. Dans le bâtiment, le développement des pompes à chaleur pose notamment des questions d'organisation et de performance.


L'électrification des usages imposée par la transition énergétique imposera de rester vigilant sur plusieurs points. Voici le message relayé par l'association Négawatt, au moment où les pouvoirs publics ont ouvert la concertation sur la troisième version de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).

 

 

Ces deux documents, censés guider la prochaine loi de programmation énergie-climat (LPEC) qui se fait néanmoins attendre depuis plusieurs mois, consacrent aussi bien le déploiement des énergies renouvelables que le développement du nouveau programme nucléaire. Avec, derrière, l'objectif de produire davantage d'électricité décarbonée pour permettre à la France d'atteindre ses engagements climatiques.

 

Le "prisme" du nucléaire

 

En l'état, la PPE 3 indique que la production d'électricité va devoir augmenter de 10% d'ici 2030, ce qui représente 570 térawatts-heures supplémentaires à fabriquer, et de 22% à horizon 2035, soit 640 TWh. La quasi-totalité des secteurs d'activité sera concernée par cet apport d'électricité, du bâtiment à l'industrie en passant par les transports.

 

Mais certains spécialistes s'interrogent sur
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