La première pierre de la nouvelle zone de lancement pour les fusées russes Soyouz a été posée lundi sur le Centre spatial guyanais, qui accueille déjà les fusées Ariane.

Le programme «Soyouz en Guyane» marque le rapprochement des fusées Ariane 5 tirées de Kourou et des fusées Soyouz de taille moyenne qui s'envoleront de Sinnamary, à dix kilomètres de distance.

L'agence spatiale européenne ESA a confié en juillet 2005 la maîtrise d'oeuvre des travaux au centre national d'études spatial français (CNES), par ailleurs actionnaire principal d'Arianespace. Au total, selon le CNES, l'opération représente un investissement de 344 millions d'euros, dont 130 millions financés par la Russie, pour adapter la fusée et réaliser la zone de lancement, un bâtiment de préparation, et un centre de contrôle, le tout sur 120 hectares. Le reste du financement est apporté par six pays européens: Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Suisse, et par l'Union Européenne. La France a garanti notamment un prêt de 121 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement) à Arianespace.

La première pierre posée lundi porte le nom de Youri Gagarine, premier homme de l'espace en 1961, à bord d'une ancêtre de la fusée Soyouz. Dès avril, 250 techniciens russes rejoindront Sinnamary pour installer les équipements.

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