A cinq jours du début de la grande Conférence sur le climat, organisée à Paris, les promesses chiffrées tombent une à une. A ce jour, quelque 170 pays ont annoncé leur engagement en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais le seuil des 2°C est encore loin d'être atteint.

Cent soixante-dix pays ont remis à l'ONU leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2025-2030, a indiqué l'AFP. Si cette forte participation était inespérée, « ces promesses restent insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil des +2°C. », ajoute l'agence de presse.

 

En effet, compte tenu des engagements enregistrés, « la planète se réchaufferait de +3°C en 2100 par rapport au niveau d'avant la révolution industrielle, contre +4 à 5° si rien n'était fait », précise l'AFP. Maigre consolation…

 

Parmi les pays engagés, citons la Chine, premier émetteur mondial (environ ¼ des émissions) qui s'est engagé à plafonner ses GES au plus tard en 2030. Elle veut également réduire de 60 à 65% son « intensité carbone » en 2030 par rapport à 2005. Les Etats-Unis, deuxième pollueur de la terre, souhaite une réduction de 26 à 28% de ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. L'Inde (35% d'ici à 2030), la Russie (25 à 30%), le Japon (26%) ou le Brésil (43%) sont aussi dans la liste des pays engagés.

 

L'Union européenne avait déjà indiqué un objectif de -40% des GES d'ici à 2030 par rapport à 1990.

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