Si le concept a évolué progressivement, le but n'a jamais changé : ramener un habitat traditionnel, qui avait été oublié à cause de la modernisation des techniques de construction, sur le devant de la scène. Plus largement, les porteurs du projet se sont aussi demandés comment produire des matériaux innovants issus des filières durables alors que l'écrasante majorité d'entre eux sont aujourd'hui importés en Martinique. "On ne peut pas vraiment dissocier l'habitat local de l'histoire locale, celle de la construction mais aussi de la colonisation", poursuit Jean-Pierre Lafontaine. "A titre d'exemple, les bambous sont utilisés comme brise-soleil, les feuilles de latanier comme toit et certains déchets de chantiers sont réutilisés."

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