Lors de son déplacement en Guyane, le 28 octobre 2017, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a confirmé notamment sa volonté de "moduler les règles de la commande publiques et celles de la construction" dans les départements d'Outre-Mer. Il souhaite aussi poursuivre le programme d'infrastructures en Guyane.

A l'occasion de son déplacement en Guyane, organisé le 28 octobre 2017, dans le cadre des Assises de l'Outre-Mer, le chef de l'Etat a promis des "décisions fortes" à l'été prochain pour les départements ultra-marins. "Si des territoires considèrent qu'il faut des aménagements constitutionnels, je suis prêt à les porter avec vous", a-t-il déclaré. Concernant le secteur de la construction, Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la France doit "adapter ses procédures" et "moduler aussi les règles de la commande publique et celles applicables à la construction." Avant de rappeler que "l'économie est à 90 % nourrie par la commande publique."

 

 

"Vers des procédures plus accélérées"

 

Pour le chef de l'Etat, "les procédures doivent pouvoir être plus accélérées, une simplification des critères permise par la réforme des marchés publics d'il y a deux ans doit être mieux expliquée pour que chacune des collectivités puisse comprendre et utiliser au mieux la commande publique pour favoriser le développement de filières locales." Et cela passerait pour lui par des octrois de permis, des procédures avec la aussi la valorisation et l'accélération de procédures de certificat unique.''

 

Avant de compléter dans un discours de plus d'une heure : "La commande publique va structurer l'émergence de plusieurs filières économiques." Par conséquent, les collectivités ultra-marines pourront compter sur les services de l'Etat qui seront "pleinement mobilisés", a-t-il promis.

 

En parallèle, le chef de l'Etat compte en Guyane "développer les activités économiques liées à la biodiversité et aux énergies renouvelables". "Grâce à la biomasse, nous pouvons faire encore davantage sur ce territoire, qui est l'une des réserves de biodiversité française, à la fois à travers la forêt amazonienne mais aussi à travers les côtes et l'exposition maritime de la Guyane."

 

Poursuivre le programme d'infrastructures en Guyane

 

De plus, Emmanuel Macron a rappelé qu'"un effort supplémentaire pour la construction et la réhabilitation des écoles primaires se traduit par la revalorisation de 10 à 15 millions d'euros de la dotation annuelle aux communes pour construire des écoles sur 10 ans, soit un engagement de 150 millions d'euros." Enfin, le président de la République demande à poursuivre le programme d'infrastructures en Guyane en prenant exemple sur le Schéma d'aménagement régional de la relance du foncier. L'Etat s'est déjà engagé à hauteur de 300 millions d'euros pour réaliser le doublement du pont Larivot et le doublement de la route nationale 2. Il a également fait allusion à la construction du logement social pour lequel l'Etat s'est engagé, il y a quelques mois, à doubler les financements en Guyane.

 

 

 

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