A l'issue d'un colloque qui s'est tenu le 4 décembre, le club de l'Amélioration de l'Habitat a souligné l'importance d'intégrer la mal logement à la rénovation durable mais également l'urgence de la rénovation énergétique. Compte rendu.

Le club de l'Amélioration de l'Habitat a réuni 350 représentants de la filière du bâtiment mardi 4 décembre, à la maison de la Chimie à Paris pour un colloque sur la rénovation durable.

Durant cette journée, Patrick Doutreligne de la Fondation Abbé Pierre a souligné les mauvaises conditions de logement des ménages défavorisés. Selon un communiqué publié par le club de l'Amélioration de l'Habitat «1.150.000 personnes vivent actuellement dans des logements dépourvus de confort de base. 300.000 ménages sont bénéficiaires du Fond de solidarité au titre des charges d'énergie». D'autre part, Jean-Luc Simon du Groupement Français des personnes handicapées a déclaré que «6 millions de personnes font face à une restriction de capacité qui leur rend difficile l'accès et l'usage de leur logement». De son côté, Serge Horvath de Cimbéton a annoncé «800 décès et 10. 000 victimes dûs aux 90.000 incendies qui frappent tous les ans les logements».

La rénovation énergétique

Selon l'observatoire de l'Open et l'Ademe, le marché de la rénovation énergétique atteindrait environ 13 milliards d'euros. Il souligne que pour diminuer par 4 les émissions de gaz à effet de serre des logements d'ici 2050, chaque ménage devra dépenser 15 à 30.000 euros durant cette période. Les menuiseries, le chauffage, l'isolation intérieure et la toiture sont les principaux éléments à réhabiliter.

A noter qu'une première loi découlant du Grenelle de l'environnement devrait être déposée fin janvier.

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