La filiale du groupe Effy spécialisée dans le marché des certificats d'économie d'énergie, a vu son plan de sortie de sauvegarde validé par le Tribunal de commerce de Paris, dans son jugement rendu ce 28 juin 2016.

Soulagement chez CertiNergy SAS, spécialiste du marché des Certificats d'économie d'énergie (CEE), qui vient de voir son plan de sortie de sauvegarde validé par le Tribunal de commerce de Paris, dans son jugement rendu ce 28 juin 2016.

 

En effet, en août 2015, CertiNergy avait dû placer son activité CEE France sous protection de la justice commerciale. En cause ? Un effondrement de la valeur du CEE, en à peine quelques mois, passant sous les 1.9 €/MWhc à l'été 2015, contre un cours à plus de 3.2 €/MWhc six mois plus tôt. CertiNergy SAS avait donc préféré jouer la prudence et anticipé un revers de son activité en plaçant son entité CEE France sous protection juridique. L'entreprise souhaitait trouver avec ses partenaires de nouvelles modalités de calcul pour les primes, tant pour les travaux en cours qu'à venir.

 

Avenir serein

 

C'est aujourd'hui chose faite, CertiNergy SAS annonce avoir réussi à renégocier la quasi-totalité de ses contrats en cours afin de bénéficier d'une rémunération fixe proportionnelle au volume de CEE généré par les opérations réalisées chez ses clients. « Ce nouveau modèle contractuel est transparent et particulièrement adapté dans le cadre des accords pluriannuels avec des grands comptes qui sont le socle de la société », précise la filiale du groupe Effy, dans un communiqué.

 

En outre, une réorganisation s'est opérée afin de « gagner en agilité et de réduire les charges ». Des actions ont été mises en place pour financer des travaux d'économie d'énergie au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique. CertiNergy annonce aussi avoir renoué avec la rentabilité opérationnelle, depuis trois mois. « Elle peut donc envisager sereinement l'avenir de son activité et le remboursement de l'intégralité de sa dette selon un échéancier long, mais approuvé à plus de 90% par les créanciers », souligne la société.

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