La ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, Delphine Batho, vient d'autoriser la centrale CCGN (Cycle Combiné au Gaz Naturel) à Landivisiau (Finistère). Néanmoins, ce projet ne fait pas l'unanimité. Explications.

Alors que le projet divise et vient récemment d'être pointé du doigt par une étude du collectif Gaspare, qui regroupe des riverains, des associations environnementales et des partis politiques (EELV, NPA, Fase...), la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a autorisé la réalisation d'une centrale électrique au gaz à Landivisiau (Finistère).

 

"Le Groupe Poweo Direct Energie se félicite de l'arrêté signé par la ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie et publié au Journal Officiel le 18 janvier 2013, l'autorisant à exploiter une installation de production d'électricité pour sa centrale CCGN (Cycle Combiné au Gaz Naturel) à Landivisiau (Finistère)", a indiqué l'industriel dans un communiqué.

 

Ainsi, le consortium composé par le groupe d'électricité Direct Energie avec le groupe allemand Siemens avait remporté le contrat en février 2012 pour construire cette centrale quelque 400 MGW. La 'Compagnie Electrique de Bretagne' (CEB) investira environ 400 M€ dans le projet qui devrait être mis en service à l'hiver 2016-2017.
Cette centrale s'inscrit dans le 'Pacte Electrique Breton' (PEB) qui doit permettre l'approvisionnement de la région en électricité. Néanmoins, la semaine dernière, une étude mandatée par des opposants à la construction de la centrale, revient sur l'efficacité de ce pacte. "Les chiffres du Pacte électrique breton datent de 2008/2009, depuis il y a quand même quatre années qui se sont passées", a expliqué à l'AFP, Alain Le Suavet, du collectif Gaspare. Et d'ajouter : "Le scénario Gaspare se base sur des chiffres institutionnels de 2012 (…) On s'aperçoit qu'avec ces chiffres, à l'horizon 2020, la centrale ne servira strictement à rien".

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