Les ministres de plusieurs pays africains se sont retrouvés pour étudier le projet d'une autoroute ouest-africaine, qui traverserait neuf pays sur 10.000 kilomètres.

Les ministres des Infrastructures du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Togo et du Sénégal se sont réunis lundi à Ouagadougou (Burkina Faso) pour examiner un projet d'autoroute ouest-africaine, qui relierait plusieurs capitales.

Le projet vise la construction d'une voie de 10.000 kilomètres qui permettrait de faciliter le trafic entre les pays traversés, de réduire le coût des transports, d'accroître la compétitivité des économies concernées et de renforcer l'intégration régionale, selon Stanislas Béré, secrétaire général du ministère burkinabè des Infrastructures.

L'autoroute devrait relier neuf pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal et Togo. Les études du projet couteraient environ 15 milliards de francs CFA (22,8 millions d'euros) et devraient se dérouler sur 12 mois. Si aucune date n'a été annoncée concernant le démarrage des travaux, le ministre ivoirien des Infrastructures Pascal Achi a indiqué que des bailleurs étaient «pressentis» pour financer le projet. Il s'agit de la Banque mondiale (BM), de la Banque islamique de développement (Bid), le fonds Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et la banque Ouest-Africaine de développement (Boad).

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