DÉCRYPTAGE. "Atypique", l'exercice 2022 a obligé la filière des granulés bois à s'adapter pour faire face à une explosion de la demande. Revenus à une situation normale, les professionnels se veulent confiants pour l'année 2023, rassérénés par la progression du parc d'appareils ces dernières années.


L'année 2022 aura été éprouvante pour les professionnels des granulés bois. À cause d'une "crise conjoncturelle" qui a fait détonner la demande, ces derniers ont dû s'adapter pour pouvoir répondre aux besoins du 1,7 million de foyers français équipé d'un poêle à granulés. Le déclenchement du conflit en Ukraine a fait flamber les cours internationaux des marchés énergétiques, avec comme conséquence de faire grimper les factures de gaz et d'électricité. Combinée à la hausse générale des coûts (transport, emballage...) observée depuis la pandémie de Covid, et à celle plus spécifique du bois, le prix du granulé a alors significativement augmenté.

 

 

Propellet, l'association nationale du chauffage aux granulés de bois, le Syndicat national des producteurs de granulés de bois (SNPGB), le Syndicat des énergies renouvelables (SER), le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB) et la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées (FIPC) expliquent que ce "changement de comportement majeur" a logiquement déséquilibré le marché.

 

Déséquilibre consommation-production

 

"La consommation de granulés a augmenté en 2022 mais moins que ce que l'on attendait car l'hiver a été assez doux et il y avait déjà eu une surchauffe l'année précédente, beaucoup d'usagers ayant acheté plus que ce dont ils avaient besoin", indique Éric Vial,
Il vous reste 74% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp