L'architecte François Pelegrin s'est consacré pendant plusieurs mois à la rénovation des deux derniers étages et des combles de l'ancien hôtel particulier de Joséphine Baker. Considéré avant les travaux comme une véritable "passoire énergétique", l'endroit atteint désormais d'excellentes performances énergétiques. Retour sur un chantier mené dans le respect du bâti existant.

François Pelegrin n'a visité qu'une seule fois l'endroit avant de l'acheter. Il faut dire que le bien - un appartement de 250 m2 situé dans l'ancien hôtel particulier de la célèbre Joséphine Baker - correspondait à toutes ses attentes. Depuis son emplacement - dans le 20e arrondissement -, jusqu'à son architecture typique des années 30, en passant par sa disposition sur plusieurs niveaux, idéale pour abriter à la fois son lieu de vie et de travail, tout lui plaisait !

 

"Une passoire énergétique"
Le tableau aurait vraiment pu être parfait si l'endroit n'avait pas présenté un aussi mauvais bilan énergétique. "Il n'y avait aucune isolation digne de ce nom dans les murs, les fenêtres étaient équipées d'un vitrage simple... Bref, c'était une véritable passoire", se rappelle François Pelegrin. Or, en tant que défenseur de la première heure des questions environnementales, impossible pour lui de laisser les lieux en l'état d'où l'idée d'entreprendre une rénovation thermique complète. "Nous avons décidé de mettre la barre haut puisque le défi consistait à transformer cet immeuble en un bâtiment basse consommation et à atteindre une consommation d'énergie inférieure à 80kWhep/m2/an", nous explique-t-il.

 

Un chantier qui s'annonçait difficile dans la mesure où la façade du bâtiment - y compris les fenêtres - est classée par la ville de Paris.

 

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