Cette cession représente 19 immeubles et un montant de 175 millions d'euros. Elle est réalisée au moment où les prix commencent à se stabiliser en Grande-Bretagne.

Hasard du calendrier ou pas, cette vente en masse du portefeuille immobilier du groupe équipementier français intervient à un moment où les prix du foncier sont au plus haut. En un an, les prix ont affiché une hausse de 29,2%, selon le communiqué du premier établissement de crédit immobilier, Halifax, référence sur ce sujet. Mais l'établissement indique également que ces prix se sont stabilisés au mois de novembre, avec une hausse de 1,4% par rapport à octobre.

Comme il y a peu de chance que les taux d'intérêt augmentent considérablement dans les mois à venir, que le chômage s'aggrave ou que les emprunts immobiliers ne soient plus abordables, puisqu'ils ne représentent que 15% des revenus bruts d'un acheteur moyen, l'avenir n'est pourtant pas à la baisse des prix.

" Comme il y a toutes les chances que ces facteurs favorables restent valables dans un avenir prévisible, les prix de l'immobilier devraient continuer à augmenter, mais à un rythme moins soutenu que ces derniers mois ", a souligné Martin Ellis, économiste chez Halifax.

La vente d'Alstom, qui succède à d'autres, semble donc une opportunité pour le groupe qui cherche à se désengager de son portefeuille d'actifs immobiliers et à retrouver du cash. Les 800.000m² ont été acquis par la société Key Property Investments, un joint-venture détenu par les sociétés immobilières Saint Modwen Properties et Sahlia Real Estates.

D'autres ventes devraient intervenir dans les prochains mois, des négociations étant en cours dans plusieurs pays.

actionclactionfp