En réponse à la plainte déposée pour «tromperie» par l'UFC-Que choisir, la semaine dernière, Akerys a décidé de contre-attaquer. La société immobilière va poursuivre l'association pour «diffamation».

Suite de l'affaire Akerys. Alors que l'UFC-Que choisir avait déposé plainte, la semaine dernière, contre le promoteur immobilier en l'accusant de «tromperie», ce dernier vient d'annoncer qu'il allait poursuivre l'association en justice pour «diffamation».

 

L'avantage fiscal, une certitude ?
Pour le président du groupe Akerys, François Jouven, les fondements de l'action en justice de l'UFC-Que choisir sont incompréhensibles : «Le choix des opérations d'investissement répond toujours à des critères de sélection rigoureux sur la réalité du marché locatif, explique-t-il. Par ailleurs, aucune des 4 villes citées par l'UFC-Que choisir ne fait partie des recommandations actuelles d'Akerys qui n'y a pas lancé d'opération depuis plus de trois ans, voire depuis 6 ans sur Agen» précise-t-il.

 

L'association reproche à Akerys d'avoir présenté aux investisseurs démarchés «l'avantage fiscal comme une certitude». Selon elle, «le système a été perverti au fur et à mesure des années par certains promoteurs qui ont construit à tort et à travers, dans des zones géographiques où les appartements ne pourraient trouver de locataires en raison d'une offre surabondante» comme à Agen, Alès, Montauban ou Tarbes, souligne-t-elle.

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