"Il y avait également une problématique de conservation des trésors que sont douze tapisseries du 16e siècle, actuellement en restauration à Paris et qui ne pourront plus être conservées dans une abbaye trop humide, trop poussiéreuse et où il y a trop de lumière", raconte l'architecte. Le projet s'oriente alors vers la création de nouveaux espaces d'exposition. Mais dans l'aile de l'Echo, ainsi nommée en raison des étranges propriétés acoustiques de l'une de ses pièces, les travaux de rénovation prennent une tournure inattendue. "Le bâtiment, les anciens 'Petits dortoirs', qui abritait les cellules des moines, avait été divisé à la Révolution et vendu en lots. Une partie avait été utilisée comme hospice tandis que d'autres avaient été transformées en habitations", révèle Richard Goulois. Au cours des siècles, les modifications se succèdent, rajoutant des murs et des planchers, sans aucune considération pour l'édifice. Des ajouts qui n'auront pas la pérennité de l'ouvrage d'origine et qui finissent par s'effondrer et révéler… une chapelle oubliée.

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