CULTURE. La troisième édition de la Biennale d'architecture et de paysage d'Île-de-France invite les visiteurs à découvrir et à s'inspirer de savoirs et innovations architecturales, paysagères et urbanistiques. Pendant 69 jours, l'événement offre un moment suspendu dans le temps, durant lequel les visiteurs se reconnectent au vivant et réfléchissent aux préoccupations actuelles des territoires.


Neuf expositions, au cœur de Versailles. Dans cette ville iconique des Yvelines, la Biennale d'architecture et de paysage d'Île-de-France (Bap) prend possession de six lieux emblématiques. Pour sa troisième édition, qui se tient jusqu'au 13 juillet 2025, la biennale a invité une dizaine d'architectes et de paysagistes de renommée internationale à imaginer, en collaboration avec les écoles d'architecture et de paysage de Versailles, des expositions gratuites abordant les enjeux d'aujourd'hui et de demain, autour du climat, du patrimoine et de la transformation territoriale. L'idée est de mettre en scène "la ville vivante", thématique de l'événement.

 

"Cette édition invite les professionnels et le grand public à s'intéresser plus particulièrement aux modes d'habiter et la manière de vivre les villes dans le contexte du réchauffement climatique", déclare François de Mazières, commissaire général de la biennale et maire de Versailles, lors d'une visite de presse le 5 mai 2025.

 

L'ancien président de la Cité de l'architecture et du patrimoine (2004-2012) défend la protection du patrimoine et la prise en compte des enjeux écologiques et environnementaux. "On pourrait parfois penser que l'urgence climatique n'existe plus avec Donald Trump. Des maires se sentent découragés car ils manquent de financements pour mener à bien des projets, et la réglementation est de plus en plus complexe", liste-t-il, appelant les acteurs de la construction "à se mobiliser".

 

"Prendre soin des villes"

 

Se mobiliser, c'est ce que font les experts invités à répondre à la thématique de la "ville vivante" dans cette biennale. "Les commissaires des expositions incarnent cette réflexion", se félicite l'édile, qui rappelle
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