Selon son nouveau directeur général Bernard Bled, l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense (EPAD) disparaîtra d'ici 2007. Son patrimoine immobilier devrait être transféré aux villes de Courbevoie et Puteaux.

"En 2007, les communes sur lesquelles se trouve la Défense (Courbevoie et Puteaux, ndlr) hériteront des propriétés de l'EPAD, qui dépend de l'Etat. Aujourd'hui, les collectivités locales se posent la question: avons-nous les moyens pour hériter de tout ça?", a expliqué M. Bled.

Malgré son patrimoine immobilier (3,3 millions de mètres carrés de bureaux), l'EPAD accuse chaque année un déficit de 3 à 5 millions d'euros. Ses recettes proviennent des parkings de la Défense, la taxe professionnelle étant perçue par les deux communes.
"Courbevoie, Puteaux et le Conseil général des Hauts-de-Seine ont lancé des audits pour déterminer quelle est la nature de l'héritage à transmettre, et à qui. En tout cas, on ne peut pas rester éternellement dans une situation bloquée", a encore dit M. Bled.

Créé en 1958, l'EPAD gère le premier quartier d'affaires européen et devait initialement disparaître 30 ans après sa naissance.
Les résultats des audits seront connus fin janvier 2005. La réflexion sur la forme juridique du successeur de l'EPAD, non définie pour l'instant, commencera à ce moment-là.
"Il reste aussi deux autres questions: quelle est la place du Conseil général et de la Région dans cette affaire, et qu'en pensent les acteurs de la Défense, les sociétés privées et publiques implantées sur le site?", a ajouté le directeur de l'EPAD.

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