Selon une enquête de l’observatoire SFL-Forum en partenariat avec le quotidien «Les Echos», les 47 premières villes françaises affichent cette année une taxe d’habitation en progression de 0,5%, soit une hausse quasiment nulle par rapport à 2005. La taxe professionnelle augmente de son côté de 1,7%.

L’évolution des impôts locaux pour l’année 2006 «reflète très imparfaitement la tendance générale à la stabilité», selon le quotidien économique «Les Echos».

En effet, concernant le taxe professionnelle, la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole, par exemple, a voté une hausse «hors normes» : 20,5% contre 6,5% l'an dernier. Le quotidien note que la pression ne baisse nulle part. La taxe professionnelle monte même encore sensiblement à Clermont-Ferrand (+6% après +6,5% en 2005) et, dans une moindre mesure, à Saint-Denis (+3,5% après +3,3%), Nancy (+3,1% après +1,3%) ou encore Nantes (+2,6% après +1,5%).

Concernant la taxe d’habitation, pour de nombreuses villes françaises, la hausse est nulle cette année. C’est le cas pour les villes suivantes : Paris, Orléans, Nice, Cannes, Clermont-Ferrand, Lyon, Strasbourg, Tours… Les plus fortes hausses de la taxe d’habitation concernent Mulhouse (+7%), Rennes (+4,6), Reims (+4,3%) et Marseille (+2,7%). A contrario, très peu de villes enregistrent une baisse de leur taxe d’habitation cette année. La plus forte baisse concerne la ville de Brest (-2,6%) suivi de Tourcoing (-2,1%) et enfin Saint-Etienne (-0,5%).

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