Deux contrats, pour un montant total de 71 millions d'euros, ont été signés entre l'État gabonais et les entreprises françaises ETDE (Bouygues) et Lignafrica (Rougier, Cassagne...) pendant la visite de François Fillon à Libreville ce week-end.

Libreville, la capitale gabonaise est bénéfique pour l'économie française. En effet, suite à une visite du Premier ministre français ce week-end, «un contrat de marché public a été passé entre l'Etat gabonais (ministère de l'Energie) et ETDE, filiale de Bouygues Construction, pour un montant de 48 millions d'euros pour le développement du réseau interconnecté (électrique) du Woleu Ntem (nord)», selon un communiqué de la présidence gabonaise. De plus, un deuxième contrat, de 23 millions d'euros, «a été signé entre l'Etat gabonais (Eaux et Forêts) et Lignafrica, joint-venture entre les industriels forestiers français Rougier et Cassagne, et Forêt Ressources Management, un cabinet français d'ingénierie forestière», selon le même communiqué.

 

Du côté d'ETDE, l'entreprise sera en charge d'installer un réseau de lignes à haute tension en zone rurale et de déployer des liaisons de fibres optiques. «Ce projet concerne 110 villages (6.700 foyers)», indique le communiqué. De son côté, Lignafrica se chargera de l'exploitation durable d'un périmètre forestier de 39.000 hectares, dont 14.000 d'okoumés (essence du Gabon). «Le projet est multi-facette : il comprend la plantation, la recherche et développement (clonage d'okoumés), la protection de l'environnement (reboisement, valorisation des déchets) et enfin l'industrialisation. Il contribuera à créer 400 emplois permanents», selon la présidence.

 

Autre bonne nouvelle : Francis Rougier, le directeur de Rougier, venu avec le Premier ministre, a précisé que son groupe envisageait la création «d'une cinquième usine dans le cadre de l'action du gouvernement, qui a supprimé il y a deux ans l'exportation de bois en grumes du pays et donc accélérer le processus de transformation tel qu'il était prévu par les sociétés».

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