AMÉNAGEMENT. Les établissements publics fonciers locaux ont consacré leur journée professionnelle, le 21 septembre, à la question des réhabilitations de logements, à l'heure où les opérations se font de plus en plus en recyclage urbain. Devant une équation financière de plus en plus difficile, les opérateurs privés sont parfois absents, ce qui incite les opérateurs fonciers à élargir leurs missions.
Le portage du foncier est le cœur de métier des établissement publics fonciers locaux (EPFL). Ils accompagnent, depuis des décennies, les collectivités dans leurs projets d'aménagement. Alors que les injonctions à économiser le foncier naturel, donc à recycler les friches, et à transformer le parc de logement pour qu'il soit plus économe en énergie, se font de plus en plus présentes, ces opérateurs publics se trouvent plus que jamais au cœur des enjeux, et voient leur métier évoluer.
L'Association des EPFL, qui organisait la 11e édition du Réseau des opérateurs foncier, le 21 septembre à Saint-Nazaire, compte faire valoir auprès des autorités ce rôle et ces missions élargies. Jean-Baptiste Butlen, sous-directeur à la DGALN (direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature), assure que le ministère est "bien conscient que réhabiliter est largement plus complexe que construire". Il rappelle l'intérêt de passer par un EPF pour la réhabilitation, puisque le foncier pèse jusqu'à 50% de coût des projets, et qu'en portant le foncier sur le temps long, "ils ont une force de lutte anti-spéculative". Les EPF seront un outil indispensable pour le recyclage des quelque 150.000 hectares de friches et 1,3 million de logements vacants du territoire.
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