RÉGLEMENTATION. A la tête du ZooParc de Beauval et de l'Association française des parcs zoologiques, Rodolphe Delord estime que son entreprise et celles qu'il représente font partie des "premiers à protéger la biodiversité" et espère que la révision promise autour du zéro artificialisation nette mènera à un compromis pour éviter de complexifier encore plus un millefeuille réglementaire aux dispositions parfois contradictoires.


L'objectif zéro artificialisation nette (ZAN) part "d'un bon sentiment" et de "bonnes intentions", Rodolphe Delord en convient aisément. Mais dans les faits, il risque de compliquer la vie et le développement de nombreux acteurs, et notamment de ceux qu'il représente comme président de l'Association française des parcs zoologiques.

 

Encore plus peut-être celui qu'il dirige, le ZooParc de Beauval, qui arrive au terme de plusieurs chantiers en ce printemps 2023 dont la volière sud-américaine de 2ha qui ouvrira le 15 avril 2023. "Si le ZAN devait prendre en compte rétroactivement les mètres carrés construits depuis 2022, c'est simple, nous ne pourrons plus rien construire", s'inquiète-t-il ainsi.

 

"Une catastrophe pour la ruralité"

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