Le numéro un mondial de la construction, dont les résultats ont été meilleurs que prévu en 2001 avec une hausse de 7% de son bénéfice net, prévoit de dégager en 2002 un bénéfice au moins équivalent à celui de l'année précédente, en dépit d'un accroissement de ses charges d'impôts.

En 2001, Vinci a réalisé une hausse de 7% de son bénéfice net à 454 millions d'euros contre 423 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat d'exploitation est également en progression de 15% à 1,05 milliard d'euros "atteignant un niveau historique" contre 966 millions d'euros en 2000.

Au 31 décembre, le carnet de commandes consolidé du groupe (hors concessions) s'établissait à 10,4 milliards d'euros, "niveau comparable à celui de la fin de l'exercice précédent". Il représente plus de 8 mois d'activité prévisionnelle, précise le groupe.

Pour 2002, le groupe prévoit "un résultat net au moins équivalent" à celui de 2001, "malgré l'augmentation de sa charge d'impôt", souligne le groupe.

Dans un contexte conjoncturel devenu "plus incertain" en 2002, Vinci poursuivra sa stratégie d'évolution vers des activités "à forte valeur ajoutée", tant en développant l'activité des concessions et notamment les secteurs du stationnement et de l'aéroportuaire, qu'en accélérant la mutation des activités de construction, de travaux routiers et du pôle Energies-Information vers les services.

Le groupe - qui a récemment démenti être intéressé par Philipp Holzmann - entend également accélérer sa politique de croissance externe en Europe, particulièrement dans le secteur des travaux électriques et de la route.

Le groupe ne se fixe pas d'objectif global de croissance du chiffre d'affaires en 2002 mais "continuera de redéployer son portefeuille d'activités". Le chiffre d'affaires des concessions, intégrant l'activité de WFS en année pleine, devrait ainsi progresser de près de 20% cette année, précise le groupe.

L'an dernier, Vinci a réalisé un chiffre d'affaires de 17,2 milliards d'euros en 2001, stable par rapport à 2000.

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