Le groupe de travail chargé d’étudier la question des salariés malades de l’amiante a rendu jeudi un rapport à Xavier Bertrand. Il demande notamment une augmentation substantielle de la participation de l’Etat dans le fonds d’indemnisation des travailleurs ayant arrêté leur activité à cause de l’amiante.

Le groupe de travail sur la réforme du dispositif de Cessation d’activité anticipée des travailleurs de l’amiante (Caata) a remis jeudi un rapport au ministre du Travail, Xavier Bertrand. Dans ce document, il demande à l’Etat d’augmenter sa participation dans le fonds d’indemnisation des travailleurs ayant cessé leur activité à cause de l’amiante.

Ce rapport avait été commandé par le ministère du Travail afin de réfléchir à la mise en œuvre d’une réforme du dispositif existant «qui puisse répondre aux objectifs d’équité, de faisabilité et de soutenabilité financière».

Le groupe de travail, présidé par Jean Le Garrec, a demandé que la participation de l’Etat passe à 30%, contre 7% actuellement. «La collecte actuelle est de 30 millions d’euros par an, alors que le rendement de cette contribution est estimé à une centaine de millions d’euros», a expliqué Jean Le Garrec. «L’idéal est qu’on arrive au minimum à une participation Etat-entreprise qui se rapproche des deux tiers».

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