DÉCRYPTAGE. Dans l'hexagone, la pandémie a dynamisé le secteur de la logistique, qui connaissait déjà une croissance exponentielle. Il doit désormais faire face à de nouveaux défis, en livrant plus rapidement ses clients et en faisant davantage attention à l'environnement. Batiactu a interrogé plusieurs experts de la filière pour faire le point.


La crise du coronavirus va-t-elle modifier le paysage urbain pour voir émerger davantage d'entrepôts ? Alors que la pandémie s'installe dans le temps, les confinements successifs, la fermeture des magasins et le besoin des consommateurs d'acheter des produits en ligne a fait exploser le marché de l'e-commerce. Selon la Fédération e-commerce et vente à distance, le chiffre d'affaires du secteur a bondi de 8,5% en 2020, s'établissant à 112 milliards d'euros. De l'autre côté, les flux de marchandises se sont accélérés.

 

 

Lieux de stockage et d'échange, les entrepôts connaissent une belle année sur le territoire national. La France est le second marché logistique d'Europe, derrière l'Allemagne, selon une enquête de 2019 de Régions Job. Au total, environ deux millions de salariés travaillent dans la filière logistique, avance même Claude Samson, à la tête d'Afilog, une association qui rassemble tous les métiers de la supply chain et de l'immobilier logistique. "Aujourd'hui, les entreprises se tournent vers l'activité e-commerce, en se lançant dans des activités d'entreposage, soit en externalisation, soit en internationalisation", témoigne Virginie Huré, une associée du cabinet de conseil Idée+Solutions contactée par Batiactu, qui propose à ses clients un accompagnement sur-mesure. "Si ce genre d'activités était une partie infime de leur business auparavant, elle devient désormais significative."

 

Des centaines de milliers de mètres carrés disponibles

 

Pour répondre aux besoins de plus en plus nombreux d'acquérir des espaces de logistique de la part des entreprises, et afin de garantir la réduction de l'artificialisation des sols, le gouvernement a débloqué cette année, dans le cadre de son plan de relance, un fonds friche de 330 millions d'euros pour recycler les anciennes entreprises industrielles.
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