La sortie du partenariat public-privé (PPP), votée en juin par le conseil de surveillance de l'hôpital, est, pour le Dr Lelièvre, interrogé par l'AFP, « inéluctable », sinon « l'hôpital va être en cessation de paiement assez rapidement ». « Le fait que (le bâtiment) ait été dangereux suffisait à casser le contrat, puisqu'Eiffage n'a pas respecté ses obligations contractuelles », assure-t-il.

 

Le directeur de l'hôpital refuse de se prononcer sur ce point, « d'une extrême complexité » : « Méfions-nous des réponses simplistes ou hâtives. Personne ne peut réellement dire quelle est la meilleure solution », affirme-t-il. « Il faudra aller jusqu'au bout du sujet, quelle que soit l'issue », ajoute-t-il.
Et pour le loyer ? Il était de 38 M€ en 2011 au titre du remboursement des frais de construction et passera à 45 M€ en 2012 avec l'ouverture et l'ajout de la fraction du PPP correspondant aux frais d'entretien et de maintenance.

 

Par ailleurs, la Cour des comptes avait épinglé la construction en PPP de ce bâtiment de 110.000 m³, qui représente un investissement de 344M €. Dans le cadre du PPP, le CHSF verse un loyer de 40 millions d'euros annuels à Eiffage, pendant trente ans, avant d'en devenir propriétaire.

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