"L'insertion d'un projet immobilier de cette envergure ne se limite plus à des aspects de contexte architectural et de patrimoine urbain", explique Dominique Perrault, présent lors de la visite. "Cette notion s'est élargie à une offre de services dans un mélange de fonctions. Métal 57 en est l'illustration". "Il s'agissait, ici, d'être en phase avec le quartier du Trapèze dont l'âme et la population ont profondément changé. Le site s'est ouvert sur la ville grâce à une programmation variée qui permet de repenser l'immeuble de bureau et, cela, en tenant compte des enjeux et des réalités nouvelles accentués par la pandémie".

 

La rue intérieure symbolise et cristallise cette mixité des fonctions. Ouverte au public la journée, elle est éclairée naturellement grâce à la présence des sheds. Les vitres électrochromes se teintent en fonction de l'ensoleillement et côté Sud, du zinc micro-perforé laisse passer la lumière naturelle tout en régulant la température. La rue intérieure, d'une surface de 5.000 m², dispose d'un food hall avec lieux de restauration, d'une salle de sport, d'un auditorium vitré de 285 places modulable en lieu de réception, ou encore d'un business center.

 

Dans les espaces intérieurs, le mélange de bois et de brique traduit une ambiance chaleureuse, dans des volumétries inspirées des codes industriels. Les plateaux sont lumineux grâce à des hauteurs libres exceptionnelles (3,60 m de dalle à dalle) et des façades vitrées tout en hauteur. Les espaces de travail sont quant à eux équipés de capteurs reliés à une gestion technique du bâtiment (GTB) communicante et dernière génération permettant de minimiser les consommations de l'immeuble.

 

C'est donc dans la recomposition du paysage urbain boulonnais que s'inscrit ce projet : cette restructuration d'envergure a permis de réduire l'emprise foncière du projet et de rendre des espaces destinés à devenir publics, et notamment un parvis d'accès à la future station Ile Seguin - Pont de Sèvres du Grand Paris Express (ligne 15).

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