L'un des principaux problèmes de la France dans la gestion du risque sismique reste enfin l'indifférence des populations et encore, à un certain niveau, des décideurs. "Vous nous prenez pour des Japonais !" s'était ainsi entendu dire le sénateur Jean-Claude Etienne, premier vice-président de l'OPECST, dans les couloirs du Sénat juste avant l'ouverture du colloque (le Japon étant un pays particulièrement sujet aux séismes, ndlr). La sensibilisation est donc un des enjeux majeurs du sujet.

 

Le MEEDDM affirmait d'ailleurs lors de la publication de la nouvelle réglementation parasismique, "L'actualisation de la réglementation parasismique et son harmonisation au niveau européen sont l'occasion de réaffirmer que le respect des règles en vigueur est le moyen le plus efficace de se protéger des effets d'un séisme". Et d'ajouter, "Plusieurs régions françaises sont concernées par le risque sismique et des vies humaines sont en jeu. Ensemble, anticipons !".

 

Ce n'est pas parce que ce n'est pas encore arrivé...
De son côté, l'OPECST explique dans son communiqué que "L'adoption de bons reflexes en cas de séisme et plus généralement de catastrophe naturelle permet souvent de sauver des vies et de limiter les dégâts matériels. Il est donc indispensable de renforcer l'autoprotection du citoyen en développant l'éducation et la formation de ce dernier à tous les âges de la vie". Ce n'est pas parce que cela n'est pas encore arrivé chez nous, que cela n'arrivera jamais...

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