Le projet de la nouvelle école de Hellemmes s'inscrit, selon les termes des architectes, "dans une démarche de durabilité écologique et sociétale qui prend en compte le coût global de l'investissement que représente cet équipement pour la ville". Avec en ligne de mire "le confort de vie" prodigué par cet établissement à l'ensemble de ses usagers, le site atteint les performances du label environnemental allemand "Passivhaus", lequel comprendrait des exigences particulièrement élevées sur la consommation d'énergie, la qualité des matériaux, le confort d'été ainsi que le confort visuel, acoustique et olfactif. D'après l'agence Sam, le groupe scolaire Jean Rostand dispose dans ce contexte d'une enveloppe thermique à la qualité plus que satisfaisante, dans la mesure où les besoins de chauffage du bâtiment restent "très limités".

 

Une telle démarche a aussi dû miser sur la lumière et l'ensoleillement, mis en avant grâce à de nombreuses vues sur l'extérieur, qui prennent diverses formes mais offrent toujours un éclairage naturel conséquent. "Les orientations multiples, les locaux traversants, les seconds jours et les larges baies vitrées nous permettent d'atteindre une qualité d'ambiance hors du commun", assure-t-on du côté des concepteurs. Un éclairage naturel fort qui prodigue un confort non seulement physique comme mental, mais également énergétique, puisque les besoins d'éclairage artificiel sont, par définition, réduits. "Les casquettes et les brise-soleil orientables permettent de maximiser les apports en hiver, tout en protégeant les façades l'été", confirme-t-on chez Sam Architecture.

 

Autre élément important : les espaces extérieurs de l'école, qui proposent un contact avec la nature aussi bien dans les espaces de pleine terre des cours que dans le jardin municipal, tout proche. Ici, la végétation se veut naturelle et sauvage, un "paysage frugal" censé s'affranchir "des besoins réguliers d'entretien d'un jardin planté classique" et qui préserverait la biodiversité locale.

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